Je voulais revenir sur l’une des étapes de ce livre, qui se passe assez loin de l’Anjou, en Irlande. Si j’en parle, c’est parce que je suis tombée amoureuse de Dublin lors de mes années estudiantines.
En effet, en 2001, j’y suis partie pour un semestre d’études, au sein de la DCU (Dublin City University). Malgré mes 3 années précédentes passées en école de commerce, je n’étais encore jamais autant sortie : j’ai visité un nombre de pubs et de bars à vins absolument incroyable, j’ai été de tous les concerts et de toutes les soirées.
Je me suis retrouvée en coloc’ avec un melting-pot culturel improbable, tantôt avec des Chinois, un Tchèque et un Espagnol, tantôt avec une Canadienne et une Irlandaise.
J’ai vadrouillé un peu partout sur l’île, avec mes nouveaux amis Guillaume, Fanny et Pilou notamment (ils le sont restés depuis !), à la découverte de la côte Est et de Wicklow, Howth ou encore Cork…, de la côte Ouest dans la région du Ring of Kerry, du Connemara, des falaises de Moher… et enfin de l’Irlande du Nord, avec sa chaussée des géants et ses distilleries de whisky.
Toutes ces activités ne m’ont pas empêchée d’obtenir mon trimestre haut la main, avec une mention en littérature irlandaise. C’est à cette occasion que j’ai découvert de nombreux contes et légendes sur le « petit peuple », un univers fabuleux, qui me fait encore rêver aujourd’hui durant mes balades en forêt de Rambouillet. Avec mon fils, nous sommes toujours à la recherche des maisons des lutins. Nous nous en approchons discrètement pour ne pas les déranger ou abîmer leur demeure (la photo jointe a été prise durant l’une de nos escapades).
Je me suis sentie tellement bien dans la capitale irlandaise que j’ai décidé de prolonger mon séjour : j’ai enchaîné avec un stage dans un cabinet d’avocats dirigé par deux associés totalement loufoques. L’un circulait au volant d’une Rolls Royce qu’il me demandait parfois de garer quand il était en retard à une audience (!!), et l’autre avait érigé un autel bouddhiste au milieu de la salle d’attente.
Cette année en Irlande est l’une des périodes les plus libres et enthousiasmantes de ma vie, c’est pourquoi j’ai voulu en faire l’une des étapes de ce roman. J’espère que cela vous donnera envie de partir à sa rencontre si ce n’est pas déjà fait.