
Lorsque j’ai publié La douceur angevine, je n’avais pas en tête d’en faire une saga. C’était pour moi une page qui se tournait, au sens strict comme au sens figuré.
Et puis, quelques mois après sa sortie, l’un des personnages m’a rendu visite en rêve, une nuit. L’enfant m’est apparue jeune femme. Et elle m’a raconté la suite de l’histoire. Je me fais donc au fil des pages de ce nouveau roman la messagère de Mélissa, fille d’Olivia et de Sylvestre, âgée de tout juste dix-huit ans au début de ce récit. Dix ans se sont écoulés depuis la fin de La douceur angevine…
Si vous n’avez pas lu La douceur angevine, vous pouvez néanmoins vous plonger dans La tête ailleurs, vous ne serez pas perdus. Mais ce serait dommage de ne pas connaître la genèse de ces destins entremêlés…
Les haïkus vous guideront tels des pas japonais au fil du parcours de Mélissa : entre un deuil terrible, des questionnements sur la vieillesse, l’envie irrépressible de découvrir le monde et une passion dévorante pour l’architecture et le dessin, cette jeune femme brillante pourrait bien vous surprendre.