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Pour ceux qui ont déjà lu le roman Pour les futurs lecteurs

La cuisine de Tyarah

Originaire d’Afrique du Sud, Tyarah est l’un des personnages clés de La douceur angevine. Elle amène sa culture et sa vision du monde, apportant une ouverture sur un ailleurs. Au fil du roman, elle partage beaucoup d’elle-même avec Olivia, Sylvestre, Mélissa… et chacun des personnages, et notamment sa cuisine.

Je vous propose ici une recette du Bobotie, que j’ai réalisé pour ma part en suivant celle de Quitoque, que je vous recommande et vous partage ici :

Cette recette n’est pas technique, mais sa réalisation est un peu longue (compter 1 heure). Il suffit donc de s’y prendre à l’avance.

Ce que j’ai particulièrement aimé : l’équilibre entre les goûts salés et sucrés et entre la salade rafraîchissante et le gratin réconfortant.

Astuce n°1 : hors saison, la nectarine peut être remplacée par un autre fruit, dès lors qu’il est doux et sucré. Exemples : banane, mangue…

Astuce n°2 : personnellement, je « lève les suprêmes » du citron (mots savants pour dire que je ne garde que l’intérieur des quartiers sans la peau et le blanc), que je trouve sinon peu agréables à manger dans une salade.

Cela vous donne envie ? Alors réalisez votre propre Bobotie et partagez vos photos avec moi (la photo de couverture de cet article est un plat fait maison par moi-même – comme vous le voyez, je n’en suis pas peu fière) !

Vous pouvez aussi tenter la recette du Bredie, un ragoût de la gastronomie sud-africaine dont vous me direz des nouvelles…

Pour rappel, aucun de mes textes ou articles n’est sponsorisé ou réalisé en partenariat avec une marque, je ne gagne pas d’argent ou d’avantage en faisant la promotion de quoi que ce soit.

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Les thématiques du livre

Pour tout vous dire, c’est cette période mouvementée et plutôt anxiogène qui m’a donné envie de publier mon roman sans attendre. Parce que dans La douceur angevine, vous trouverez des histoires qui font du bien. Qui parlent d’amour, d’amitié, de liens forts, d’instants suspendus, de petits bonheurs du quotidien, de découvertes, d’aventures professionnelles, de cheminements personnels, de poésie… 

Pour autant, je ne voudrais pas faire de publicité mensongère : ce n’est pas un roman « feel good » où tout le monde est gentil et où tout se passe toujours bien. Les personnages sont confrontés à des épreuves, parfois terribles, mais… sans vous en dire trop, ils les affrontent et font preuve d’une bonne dose de résilience et de solidarité. Bref, c’est un roman qu’il fait bon lire au coin du feu… ou sur un transat.

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Pourquoi un épisode à Dublin ?

Je voulais revenir sur l’une des étapes de ce livre, qui se passe assez loin de l’Anjou, en Irlande. Si j’en parle, c’est parce que je suis tombée amoureuse de Dublin lors de mes années estudiantines. 

En effet, en 2001, j’y suis partie pour un semestre d’études, au sein de la DCU (Dublin City University). Malgré mes 3 années précédentes passées en école de commerce, je n’étais encore jamais autant sortie : j’ai visité un nombre de pubs et de bars à vins absolument incroyable, j’ai été de tous les concerts et de toutes les soirées. 

Je me suis retrouvée en coloc’ avec un melting-pot culturel improbable, tantôt avec des Chinois, un Tchèque et un Espagnol, tantôt avec une Canadienne et une Irlandaise. 

J’ai vadrouillé un peu partout sur l’île, avec mes nouveaux amis Guillaume, Fanny et Pilou notamment (ils le sont restés depuis !), à la découverte de la côte Est et de Wicklow, Howth ou encore Cork…, de la côte Ouest dans la région du Ring of Kerry, du Connemara, des falaises de Moher… et enfin de l’Irlande du Nord, avec sa chaussée des géants et ses distilleries de whisky.

Toutes ces activités ne m’ont pas empêchée d’obtenir mon trimestre haut la main, avec une mention en littérature irlandaise. C’est à cette occasion que j’ai découvert de nombreux contes et légendes sur le « petit peuple », un univers fabuleux, qui me fait encore rêver aujourd’hui durant mes balades en forêt de Rambouillet. Avec mon fils, nous sommes toujours à la recherche des maisons des lutins. Nous nous en approchons discrètement pour ne pas les déranger ou abîmer leur demeure (la photo jointe a été prise durant l’une de nos escapades). 

Je me suis sentie tellement bien dans la capitale irlandaise que j’ai décidé de prolonger mon séjour : j’ai enchaîné avec un stage dans un cabinet d’avocats dirigé par deux associés totalement loufoques. L’un circulait au volant d’une Rolls Royce qu’il me demandait parfois de garer quand il était en retard à une audience (!!), et l’autre avait érigé un autel bouddhiste au milieu de la salle d’attente. 

Cette année en Irlande est l’une des périodes les plus libres et enthousiasmantes de ma vie, c’est pourquoi j’ai voulu en faire l’une des étapes de ce roman. J’espère que cela vous donnera envie de partir à sa rencontre si ce n’est pas déjà fait.

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Pourquoi ce titre ?

Oui, pourquoi « La douceur angevine » ?

C’est un hommage à la région dans laquelle j’ai passé 5 ans durant mes études, à la fin des années 90 et au début des années 2000. Angers fait partie de mes villes de coeur. 

Une grande partie de l’intrigue se déroule en son sein et dans les villages environnants. Vous y retrouverez ces magnifiques terres d’Anjou : sa campagne agricole et viticole, ses carrières d’ardoise, ses paysages, ses cours d’eau et ses saisons. Au fil des pérégrinations des personnages, vous serez aussi entraînés à la découverte des bords de Loire et de l’arrière-pays, jusqu’à la côte atlantique.

Petite info culture : Joachim du Bellay pourrait être le père de l’expression de « douceur angevine », puisqu’il l’utilisait déjà au 16ème siècle dans son poème « Heureux qui comme Ulysse… » dont vous trouverez le texte complet ici.

Cette expression reste souvent utilisée aujourd’hui, pour évoquer à la fois le climat et l’ambiance de cette région chaleureuse. 

J’aimais aussi ce titre, car derrière la douceur, se cache souvent… ahahaha, vous verrez bien en le lisant !